Les frais de vie étudiante et les frais universitaires représentent effectivement une dépense conséquente pour les parents, que ce soit des études dans une nouvelle ville, ou dans une grande école ou s’agissant d’un stage à l’étranger. Les études des enfants passent souvent prioritairement pour les parents avant la préparation de leur retraite.
Le financement des études de vos enfants représente un coût relativement important. Pour faire face à ces dépenses, vous pouvez vous tourner vers les bourses sur critères sociaux ou BCS, si votre enfant est âgé moins de 28 ans. Il y a quand même des conditions d’octroi de ces BCS, à savoir : le niveau de vos revenus, le nombre d’enfants à charge dans votre ménage, le trajet à parcourir par l’enfant boursier quotidiennement.
Il y a d’autres mesures à considérer, telles que le programme Erasmus + et l’aide à la mobilité internationale, s’il s’agit d’une demande de bourse pour une formation à l’extérieur du pays. Spécifiquement pour votre enfant, l’octroi est fonction de la mention au baccalauréat, une mention « très bien » bénéficie certainement l’aide au mérite.
D’autres critères sont à prendre en compte, par exemples : la préparation d’un concours de la FOP, sous conditions de ressources et de résultats afin de bénéficier d’une allocation, ou encore une allocation spécifique pour les étudiants en difficulté qui est accordée annuellement. Au niveau de chaque région, des aides sont proposées en faveur des étudiants dans les secteurs médicaux et sociaux. Les étudiants en rupture familiale sont considérés en priorité, sinon ils sont en situation d’autonomie ou bien ils reprennent leurs études après l’âge de 28 ans. Les aides aux étudiantes peuvent comprendre l’aide au logement. Si vous ou votre enfant ne peut pas bénéficier l’une de ces aides, vous pouvez vous tourner vers d’autres solutions.
Un prêt étudiant sans garant est possible en France. C’est le prêt étudiant garantie par l’État ou grâce au Fonds de garantie des solidarités étudiantes ou FGSE. Pour affronter les contraintes financières pour les études de leurs enfants, les parents se tournent vers l’emprunt bancaire. A noter que les frais d’étude varient entre 1000 et 6000€ pour les universités publiques, et de 4000 à 15.000€ par an par étudiant pour les grandes écoles.
Presque toutes les banques françaises proposent des prêts étudiants. Les souscripteurs peuvent parfois bénéficier des frais de dossiers gratuits. A noter que les taux d’intérêts du prêt étudiant sont un peu élevés par rapport aux crédits classiques. L’établissement bancaire ne demande pas une caution ni une garantie personnelle. Les parents ou l’étudiant doivent suivre les procédures de demande de caution de l’État ou des Fonds de garantie de solidarités étudiantes.
Si le montant d’un prêt étudiant est plafonné à 15.000€, la durée minimum de remboursement est de 2 ans, avec une possibilité de remboursement du capital après les études, si on opte pour le remboursement des intérêts et des primes d’assurance pendant la période universitaire. A noter que ce cas est possible si le prêt étudiant est souscrit directement par l’étudiant ayant moins de 28 ans d’âge et ayant une garantie parentale.
Si les parents ne trouvent pas ces solutions plus souples auprès des fonds de garanties de solidarités étudiantes, encore moins auprès des services de bourses d’études, ils doivent se tourner vers un établissement bancaire pour demander un crédit à la consommation. Il existe un crédit étude au niveau de certaines banques, équivalent d’un crédit personnel sans justificatif d’utilisation. Le montant du crédit étude peut aller jusqu’à 75.000€ dont la durée de remboursement peut aller jusqu’à 7 ans.
Une autre astuce : si les parents sont plutôt prévoyants, ils auraient investi des années plus tôt dans des sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. Ils peuvent encaisser des dividendes récurrents afin de prendre en charge le financement des études de leurs enfants, sans trop de peine.