Dans un marché immobilier où vous risquez de connaître un retournement lors de la revente de votre bien immobilier, cette assurance pourrait être un produit intéressant. En effet, l’envolée du prix immobilier ne concerne pas toutes les régions françaises. Or, si vous êtes obligé de vendre votre bien immobilier à un prix inférieur à son prix d’achat suite à des soucis financiers, problèmes conjugaux ou un déménagement professionnel, cette assurance peut couvrir les risques de moins-value. Meilleurs crédit info fait le point sur cette garantie revente.
Quel est le principe de la garantie revente ?
Cette assurance facultative vise à couvrir votre perte financière suite à la vente précipitée ou non de votre habitat. Elle ne concerne que les résidences principales. La couverture ne s’étend pas aussi sur certaines professions qui impliquent souvent des mutations professionnelles comme le cas des magistrats, des enseignants… Vous pouvez souscrire cette assurance lors de l’achat de votre bien. Grâce à cette couverture, vous pouvez ne pas vendre votre maison à perte, c’est-à-dire au-dessous du prix auquel vous l’avez acquis. Elle s’adresse ainsi à tout nouvel acquéreur d’un bien immobilier qui souhaite se prémunir contre une perte financière due à une obligation de revente non anticipée de son bien immobilier.
Comme la plupart des garanties, l’assurance est applicable uniquement dans les conditions spécifiques indiquées dans les conditions générales. Il est conseillé de bien lire les CGV et de demander l’avis d’une personne compétente si le contenu n’est pas explicite pour vous au niveau des conditions et limites de remboursement. Veuillez aussi noter qu’il ne vous est pas possible de faire jouer la garantie revente que dans une certaine limite financière, par exemple, dans la limite de 20 % au maximum de la valeur du bien immobilier.
Comment fonctionne cette assurance ?
Pour pouvoir bénéficier des indemnisations qui peuvent combler la différence entre le prix d’achat et le prix de revente du bien immobilier, les critères suivants doivent être remplis:
- la vente doit intervenir dans un délai court (5 ans en moyenne) après l’achat. Au-delà de la période indiquée dans les conditions générales de vente, la validité de l’assurance est caduque.
- vous devez aussi vendre votre maison quelques mois après la survenance de la circonstance qui déclenche la vente. Par exemple, si vous vendez votre bien immobilier 2 ans après votre perte d’emploi, la garantie ne sera pas plus valable.
- la vente de l’immobilier doit se faire suite à un évènement comme la perte d’emploi, le décès de l’un des deux emprunteurs, la procédure de divorce, le déménagement suite à une mutation professionnelle à plus de 100km, la perte totale et irréversible d’autonomie… la liste n’est pas finie. Ces limites peuvent être lues dans les conditions du contrat signé avec l’assureur.
Bon à savoir : certains contrats peuvent prévoir un délai de carence pendant lequel vous ne pouvez pas percevoir le remboursement.
Quel est le montant de la garantie ?
Le montant de l’assurance varie selon les contrats. Le mode de calcul peut se reposer sur le pourcentage sur la moins-value ou sur la base d’un pourcentage fixé selon le prix du bien. Mais concernant le prix du bien, certaines assurances ajoutent aussi dans le calcul la totalité ou une partie des frais du notaire pour calculer l’écart entre le prix de vente et le prix d’achat. D’autres tiennent compte du montant des travaux effectués dans l’ancien après l’acquisition du bien en question. Il est donc indispensable de bien comprendre les modalités de la mise en œuvre de l’assurance et le calcul du montant pour ne pas avoir de surprise sur le montant de l’indemnisation.
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