Le calcul du taux d’endettement est incontournable lors de la souscription à un prêt bancaire. Cet élément constitue un indicateur de la solvabilité de l’emprunteur tout en permettant de vérifier la faisabilité de son projet. Ce terme désigne la part de ressources financières de l’emprunteur dédiée au remboursement des différents emprunts. Le point sur le calcul de cette capacité d’endettement et la différence entre l’endettement, le mal-endettement et le surendettement.
Comment calculer le taux d’endettement ?
Avant d’octroyer un prêt, les établissements financiers évaluent le poids du remboursement du crédit du souscripteur par rapport à ses revenus nets mensuels. Cette précaution les aide à déterminer les limites à ne pas dépasser en termes du capital à emprunter et de charge mensuelle du prêt. Le calcul de ce taux d’endettement permet aussi d’estimer l’état de santé de finance d’un emprunteur. Cet indice s’exprime en pourcentage de ses charges fixes sur ses revenus par mois. Pour calculer les charges fixes, il faut additionner les charges des prêts en cours, le loyer, les allocations familiales, les pensions et diviser par le montant des revenus… Au titre de revenus mensuels, il faut ajouter le montant des salaires, les primes contractuelles, les 13ème mois, les aides, les pensions, les loyers et éventuellement des revenus fonciers. Puis, il suffit de multiplier le résultat par 100 pour obtenir le taux d’endettement. Pour les professions libérales et les agriculteurs, les revenus professionnels non-salariés et les commissions pour les agents commerciaux sont pris en compte dans le calcul.
Voici la formule permettant de calculer ce taux d’endettement :
Taux d’endettement =charges/revenus x 100
Prenons un exemple, le revenu d’un couple atteint 3500 euros par mois. La totalité de leur charge mensuelle revient à 1250 euros par mois. Leur taux d’endettement est donc 1250/3500×100 = 35 %
Les organismes de financement imposent généralement le seuil de 33 % à ne pas dépasser, soit le tiers des revenus de l’emprunteur. La plupart des banques respectent ce ratio même si aucune loi ne le stipule. Néanmoins, si les revenus de l’emprunteur sont élevés, il lui est possible de faire exception à la règle s’il a un reste à vivre important. En somme, le taux d’endettement dépend ainsi de la capacité du souscripteur à boucler son budget.
A noter qu’il existe des outils de simulation du taux d’endettement sur internet. L’utilisation de ces outils est toujours gratuite et libre de tout engagement.
Quelle est la différence entre le mal endettement et le surendettement ?
Les emprunteurs qui souscrivent à un prêt bancaire font d’abord partie des personnes endettées. Lorsqu’ils ont du mal à faire face à leurs prêts bancaires et autres dettes sociales et fiscales, ils sont classés dans catégorie des personnes mal endettées. Cette situation pourrait entrainer des problèmes de remboursement de dettes. L’accumulation des crédits entraîne en effet le surendettement lorsque la personne est victime d’un accident de la vie comme le licenciement, la perte d’emploi, une maladie invalidante, le divorce ou la séparation avec le conjoint, un évènement imprévu comme la naissance d’un bébé. On parle de surendettement lorsque le total de charges excède la moitié des revenus. Pour assainir une telle situation, il existe la solution de rachat de crédit. Cette opération financière permet de réunir en un seul les différents prêts en cours de l’emprunteur. L’objectif est de réduire le montant de l’unique mensualité et d’alléger le taux d’endettement. Il est conseillé de passer par le simulateur de rachat sur ce site pour se faire une idée de ce rachat de prêt.
Pour conclure, qu’il s’agit de la souscription à un prêt immobilier, un crédit à la consommation ou un rachat de crédit, le calcul du taux d’endettement est toujours une étape importante dans l’étude de la validation de la demande de financement.
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