La capacité d’épargne est un élément important dans l’obtention d’une offre de prêt immobilier pour les familles ayant des ressources limitées tandis que l’apport personnel est incontournable pour tous les profils emprunteurs. Pour compléter le prêt immobilier, bon nombre de ménages recourent alors à des dispositifs comme le PTZ qui est perçu au titre d’apport personnel. Ce prêt à taux nul permet de financer jusqu’à 40 % l’acquisition d’un bien immobilier. Ce prêt a aussi l’avantage d’être cumulable avec d’autres prêts réglementés comme le PAS, le PEL etc. Tour d’horizon sur le PTZ et les astuces pour l’utiliser.
Le PTZ en un coup d’œil
Le PTZ est une aide de l’Etat visant à faciliter l’accès à la propriété. Il existe une liste des établissements et organismes de crédit habilités à proposer ce prêt aidé dont l’Etat prend en charge les intérêts du prêt. Vous n’aurez donc à rembourser que le crédit et l’assurance-emprunteur. Son coût est ainsi beaucoup plus abordable qu’un crédit immobilier classique. Ce dispositif s’adresse notamment aux primo-accédants sans tenir compte de l’état du logement à acheter (neuf ou ancien). Toutefois, s’il s’agit d’une acquisition dans l’ancien, les travaux de restauration doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Vous devez aussi occuper le logement au moins 8 mois pendant un an pour une durée de 6 ans après la date du déblocage du financement.
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Ce prêt ne peut être souscrit qu’en complément d’un prêt immobilier. Vous pouvez le cumuler avec le prêt PAS, le PEL, l’eco-PTZ… mais vous devez payer une assurance-décès invalidité. Les montants que vous pouvez emprunter s’échelonnent entre 60 000 euros à 138 000 euros en zone A. Le remboursement de ce PTZ est possible à tout moment sans paiement d’indemnités de remboursement anticipé. Ce remboursement peut commencer 5, 10 ans, ou 15 ans après le prêt. Vous pouvez aussi mettre en location votre bien immobilier sans perdre le PTZ à condition que vous ayez occupé le logement pendant les 6 premières années d’acquisition. En cas de revente, vous pouvez choisir entre le transfert ou le paiement du remboursement anticipé sans frais.
Et c’est quoi le nouveau PTZ et le PTZ +?
L’appellation « nouveau PTZ » a vu le jour depuis la réforme en 2005. En effet, avant cette date, ce prêt à taux nul est réservé uniquement aux logements neufs. Depuis cette retouche, cette mesure phare de l’Etat a été étendue aux logements anciens. Le PTZ + concerne également le même dispositif mais avec une révision de son montant. Ce nom est donné entre 2011 à 2015. Depuis l’année 2019, le dispositif reprend le nom de « nouveau PTZ ».
Quels sont les critères d’éligibilité à ce prêt à taux nul ?
Pour bénéficier de ce prêt, vous devez respecter les conditions suivantes :
- acquérir un bien neuf dans les zones A Bis, A et B1
- acquérir un bien ancien dans l’ensemble du territoire sous conditions de travaux
- ne pas être propriétaire de votre résidence principale pendant au moins 2 ans (primo-accédent)
- ne pas dépasser le niveau de revenus dans les tableaux de ressources.
- avoir souscrit à un autre prêt immobilier avec un montant plus conséquent que celui du PTZ.
- remplir une déclaration d’honneur que vous occupez le logement au titre de résidence principale pendant les 6 premières années après le déblocage de fonds.
A noter toutefois que ce prêt ne permet pas une clause de modulation des échéances de remboursement. Les banques proposant le PTZ refusent cette possibilité pour des raisons techniques.
Pour savoir votre chance d’obtenir un prêt immobilier en complément d’un PTZ, vous pouvez recourir à l’outil de simulation de crédit immobilier sur ce site.
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