Vous souhaitez acquérir une résidence secondaire à l’étranger mais vous vous posez la question s’il ne sera pas plus rentable et plus facile de souscrire un prêt immobilier en France ? En fait, sur le plan technique, en tant que ressortissant d’un pays membre de l’Union européenne, ce droit vous est acquis même si les procédures de prêt bancaire dans une banque locale à l’étranger sont assez compliquées. Il faut souligner en effet, que même dans la zone euro où les législations ne sont pas très différentes, les protections de l’emprunteur, les garanties demandées par l’établissement prêteur et le taux en vigueur ne sont pas les mêmes. A cela s’ajoute le risque de variation de change. Vous devez donc anticiper tous ces aspects. Pour vous aider à y voir plus clair, nous allons voir dans cet article ce que vous devez savoir pour obtenir un emprunt à l’étranger.
Astuces pour bénéficier d’un crédit immobilier à l’étranger
Quel que soit votre lieu de résidence, le type de bien à acheter et la nature de l’opération immobilière, sachez d’abord que vous devez obtenir une fiche européenne d’information standardisée si le bien à acheter se trouve dans un Etat membre de l’UE. Cette fiche reprend les points essentiels du prêt immobilier. Ce qui vous permet de mieux appréhender entre autres les modalités du prêt, le coût réel du financement, le taux d’intérêt, l’assurance-emprunteur si elle est incluse dans l’offre. Ce document vous aide ainsi à comparer le coût d’un prêt immobilier à l’étranger par rapport au prêt immobilier en France par exemple. Mais avant d’obtenir ce document d’information, vous devez satisfaire les conditions requises par les banques étrangères :
- premièrement, votre revenu doit être domicilié sur un compte dans le pays où vous souhaitez souscrire un prêt immobilier. Si vous ne résidez pas dans le pays et vous n’y avez pas de revenus, autant abandonner tout de suite votre projet. Aucune banque étrangère n’accepte de vous octroyer un prêt immobilier sauf si vous mettez en avant une solution hypothécaire en hypothéquant votre bien immobilier en France. Dans ce cas, la banque locale à l’étranger pourrait réétudier la faisabilité de votre projet. Mais même avec cette solution, il est difficile pour une banque étrangère de saisir un bien à l’étranger et de le vendre au plus offrant pour récupérer son capital et ses intérêts.
- pour contourner ce problème, vous pouvez chercher un co-emprunteur résidant dans le pays où vous souhaitez acquérir un bien immobilier. Le co-signataire du contrat devra avoir des revenus suffisants, voire confortables pour pouvoir rembourser les mensualités du prêt immobilier. Mais cette solution n’est pas suffisante car la banque pourrait demander encore une garantie comme un compte titre ou une assurance-vie ou une inscription hypothécaire.
- en revanche, si en tant qu’étranger en France, vous avez acquis la nationalité française et vous souhaitez acquérir une maison, la procédure est plus simple. Vous bénéficiez de la loi Scrivener qui vise à renforcer la protection du consommateur. Cette loi stipule que l’offre préalable du prêt doit indiquer les détails du financement (le TEG, le coût total de l’emprunt, la date de déblocage du prêt, l’échéancier ou le tableau d’amortissement, le délai de rétractation de 10 jours, le type d’assurance exigée pour le prêt…). Ce qui vous permet de confronter les offres de prêt que vous obtenez ainsi que leur taux d’intérêt. D’ailleurs, pour obtenir des offres plus compétitives, vous pouvez aussi recourir à l’outil de simulation de prêt immobilier sur ce site. La simulation gratuite vous aide à accéder à des propositions de prêt immobilier au meilleur taux et complètement sans engagement.
- attention aussi si vous empruntez hors zone euro, par exemple en Grande-Bretagne car le remboursement se fera alors dans la monnaie locale. Vous risquerez alors de couvrir la variation de change tout en payant la commission de change.
- Enfin, pour obtenir un prêt immobilier au meilleur coût, évitez de souscrire à un prêt immobilier à taux ajustable car cela ne vous permet pas de maîtriser le coût du financement. N’oubliez pas aussi de bien lire les clauses du contrat sur les conditions et pénalités du remboursement anticipé.