La procédure de divorce implique un coût plus ou moins conséquent même si c’est faite à l’amiable. Il faut penser aux émoluments de l’avocat et aux différents frais liés à la procédure. Si les deux ex-conjoints ont souscrit ensemble un prêt immobilier, ils doivent aussi se décider sur le sort du bien immobilier et les autres dépenses obligatoires pour l’achat de l’équipement de leur nouveau « chez eux ». Le crédit divorce est une solution permettant d’obtenir la somme requise pour financer tout ce projet. Il s’agit d’un prêt à la consommation que vous pouvez contracter sans apporter un justificatif de l’utilisation du montant. Le point sur ce financement.
Pourquoi souscrire à un crédit divorce ?
Le lancement d’une procédure de divorce passe souvent par le recours à un avocat et à un notaire si le couple a un bien commun. Il faut aussi se préparer à la liquidation des biens communs, à l’information des enfants sur l’issue de l’union, le règlement des crédits souscrits ensemble, l’éducation et la garde des enfants… Dans certains cas, il est possible de faire l’impasse sur l’intervention de l’avocat. Pour rappel, ce dernier prendra en charge la rédaction des actes et représentera le client tout au long de la procédure. Par ailleurs, si les deux époux se sont mariés sous le régime de communauté de biens communs, ils sont tenus à rembourser les emprunts souscrits et les dettes du ménage si le divorce n’est pas encore prononcé. Le coût d’un divorce revient ainsi en moyenne entre 1000 euros par époux mais peut coûter jusqu’à 4000 euros pour la rupture légale avec des contentieux. Ce montant intègre uniquement les frais liés à l’opération.
Mais que le divorce soit en instance ou déjà prononcé, chaque ex-époux est confronté aux difficultés financières provenant de ce nouveau changement de leur situation familiale. Ils doivent régler ensemble la question sur la garde d’enfants, l’issue sur la personne qui gardera le bien immobilier contracté ensemble, le partage des biens acquis ensemble.
Autant de problèmes qui doivent être résolus. De plus, l’un des époux qui ne garde pas la maison devra acquérir de nouveaux meubles, déménager, louer un logement… Tous ces besoins financiers nécessitent un certain montant que le crédit divorce peut couvrir.
Bon à savoir : même s’il est prudent d’attendre la prononciation définitive d’un divorce avant de souscrire à un prêt, les établissements financiers acceptent la demande d’une personne en instance de divorce si le couple est marié sous le régime de séparation du bien commun ou si la banque peut s’assurer que la capacité d’emprunt du souscripteur est suffisante (perception de la pension alimentaire…)
Caractéristiques du prêt divorce
Ce prêt à la consommation d’un montant s’échelonnant entre 200 euros à 75 000 euros peut financer le coût du divorce, les frais du déménagement, l’achat des meubles, le paiement des mensualités en cours si l’un des époux a des soucis financiers etc. Ce crédit souvent octroyé à un taux fixe permet au souscripteur de rembourser sur une durée s’échelonnant entre 3 mois à 7 ans le montant emprunté. L’apport des pièces justificatives et la souscription à une assurance ne sont pas requises mais cela n’empêche pas l’un des ex-époux de garantir son prêt contre un accident de la vie comme la perte d’emploi, le décès…. Il devra aussi réaliser une mise en concurrence des différentes offres de crédit divorce sur le marché.
Comparez gratuitement les offres de crédit divorce à meilleur taux
La comparaison des différentes propositions de ce type de financement est indispensable avant la souscription à un crédit. Pour faciliter cette démarche, le souscripteur peut utiliser gratuitement et sans engagement l’outil simulateur de prêt à la consommation sur ce site. Ce service lui permet de se faire une meilleure idée du coût et des modalités de ce financement tout en accédant aux meilleures offres des établissements financiers sur le marché. L’offre de prêt est valable pour une durée de 14 jours après réception du souscripteur. Il bénéficie ensuite d’un délai de rétractation de 14 jours après l’avoir signé.