Vous souhaitez réaliser des projets importants comme l’acquisition d’un véhicule neuf, l’agrandissement de votre maison, le financement de votre mariage et vous pensez à la souscription à un crédit à la consommation ? En effet, les prêts consos se sont démocratisés ces deux dernières décennies et beaucoup de foyers optent pour cette solution afin de concrétiser divers projets. Mais pour maximiser votre chance de voir la validation de votre requête et d’obtenir le fonds demandé, nous allons décrypter pour vous les critères de banques dans l’octroi d’un crédit à la consommation. Cela vous permettra de faciliter et d’accélérer les procédures légales de demande de prêt et de dénicher l’établissement qui vous fera la meilleure offre.
Les critères bancaires d’octroi d’un prêt à la consommation
Sachez d’abord que les établissements financiers ne sont pas obligés d’accepter votre demande de prêt. Vous devez satisfaire les prérequis nécessaires pour qu’un organisme de prêt accepte d’ouvrir les vannes sur leur prêt à la consommation. D’où l’utilité de prendre connaissance des conditions d’octroi avant la demande de cette solution de financement. Ainsi, d’une manière générale, avant d’accepter votre demande de crédit conso, un organisme financier étudie les éléments suivants :
- vos revenus : l’étude de vos rentrées d’argent permet à l’établissement de crédit de s’assurer que vous serez en mesure d’honorer les remboursements et que cet engagement ne vous empêche pas de vivre d’une manière décente. Le fait d’avoir des revenus fixes et stables (un emploi en CDI ou fonctionnaire) constitue un point positif pour votre dossier. Les ressources pris en compte sont le salaire, les pensions alimentaires, les rentes, les loyers et les pensions de retraite. Pour les travailleurs indépendants, les professions libérales et auto-entrepreneurs, l’organisme financier tient compte de trois dernières liasses fiscales. Les intérimaires, CDD et stagiaires ne sont pas considérés par les banques à moins qu’ils présentent un co-emprunteur en CDI.
- votre taux d’endettement : avoir un travail fixe et régulier est un atout, mais votre taux d’endettement ne doit pas aussi dépasser la norme bancaire de 33 %. Le calcul de ce taux d’endettement est le suivant : total des charges/revenus x 100. Les revenus à additionner dans le calcul peuvent varier légèrement d’une banque à une autre. Toutefois, vous pouvez contourner cette limite du taux d’endettement si vous avez un reste à vivre confortable.
- votre reste à vivre : c’est le montant qui vous reste mensuellement après les dépenses et la déduction des charges du crédit. La recette est aussi différente d’une banque à une autre mais la formule simple est reste à vivre = total de ressources – total de dépenses et mensualités de crédits. Il est admis que le reste à vivre minimum pour une personne seule et sans charge est de 400 euros par mois, mais en fonction de l’établissement financier, le reste à vivre minimum peut être 750 euros.
- l’âge : d’un point de vue légal, il n’y a pas de limite d’âge pour souscrire à un crédit. Toutefois, dans les faits, obtenir un prêt immobilier après 60 ans pourrait s’avérer un véritable parcours de combattant. Idem pour les jeunes de moins de 25 ans même s’il s’agit d’une demande de prêt à la consommation. Pour vous faire une meilleure idée de la faisabilité de votre demande et de l’offre de prêt à la consommation à laquelle vous pourrez prétendre, nous vous conseillons simplement alors de passer par l’outil simulateur de prêt conso sur ce site. Ce service est tout à fait gratuit et libre de tout engagement.
- l’absence d’incidents bancaires : une situation financière saine sans rejets de prélèvements ni découverts fréquents ni inscription sur les fichiers FICP ou FCC constituent également un critère majeur dans l’octroi d’un prêt.