Vous avez un projet d’agrandissement, de rénovation ou de décoration de votre bien immobilier ? En fonction des travaux que vous souhaitez réaliser, cela pourrait représenter un coût conséquent qui n’est pas à la portée de votre budget. Dans ce cas, la souscription à un prêt pourrait être une solution judicieuse pour concrétiser son projet. Mais quel prêt pour financer ses travaux ? Meilleurs crédit info fait le point.
Quel prêt pour le financement de ses travaux ?
Il existe plusieurs solutions permettant de financer la réalisation des travaux de votre bien immobilier. L’octroi de ces prêts dépend des conditions comme les ressources du foyer, le fait que de demandeur soit propriétaire ou locataire, le type de travaux à réaliser mais aussi le type de construction (âge et résidence principale ou secondaire). Parmi les solutions possibles utilisées par les emprunteurs, on peut citer le prêt personnel travaux, le crédit affecté. Outre ces crédits classiques, on retrouve aussi les prêts aidés comme le prêt conventionné, le prêt PAS, le PEL, les aides de l’Anah…
- le prêt personnel travaux : ou le prêt travaux tout court est un type de crédit à la consommation proposé par les établissements bancaires. Il est possible d’emprunter un montant s’échelonnant entre 200 euros à 75 000 euros. Ce montant est à rembourser sur une période comprise entre 3 mois à 7 ans. Au-delà de ce montant, il est nécessaire de souscrire à un prêt immobilier. L’obtention de ce prêt est sujet à des critères de solvabilité (rapport entre les revenus et les charges du souscripteur, stabilité de sa situation professionnelle, reste à vivre, taux d’endettement…)
- le crédit affecté : ce type de prêt est aussi proposé par les banques mais il diffère du prêt personnel travaux dans le sens où le souscripteur doit fournir des pièces justifiant l’utilisation du montant.
- les aides de l’agence nationale de l’Anah : L’Agence nationale de l’habitat propose aussi des aides pour les familles modestes qu’elles soient propriétaires ou propriétaires-bailleurs si elles envisagent de réaliser des travaux de rénovation importants. Les travaux concernés sont ceux permettant de restaurer un habitat très dégradé, de rénover l’isolation thermique d’un logement afin de lutter contre la précarité énergétique ou des travaux d’adaptation de l’habitat aux personnes ayant un problème de mobilité réduite. Les propriétaires occupants dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et les propriétaires qui louent leur maison à des locataires dont les revenus ne dépassent pas le plafond indiqué peuvent prétendre à ce prêt. Les copropriétaires qui n’ont pas le moyen de conserver l’immeuble dans un état sain et qui font l’objet d’un arrêté peuvent aussi bénéficier de cette aide. Les propriétaires-bailleurs ayant signé une convention avec l’Anah peuvent percevoir une aide allant jusqu’à 25 % à 35 % du montant des travaux effectués. Pour les propriétaires ayant une situation modeste, l’aide varie entre 35 % à 50 % du montant engagé pour les travaux contre 50 % pour les foyers ayant des revenus très modestes. Il est recommandé d’attendre l’acceptation officielle du dossier avant d’entamer les travaux.
- le PEL : ce prêt accessible après 4 ans d’épargne est destiné à ceux qui possèdent un compte CEL. Ce prêt peut nécessiter l’apport d’une garantie en fonction de la banque. Il permet de financer les travaux de construction, d’extension, de rénovation et d’adaptation aux personnes dépendantes d’un logement.
- le prêt conventionné (PC) : ce prêt s’adresse aux propriétaires d’une résidence principale ou à ceux qui souhaitent entrer en possession de leur résidence principale en la faisant construire par exemple. Il ne requiert pas de conditions de ressources. Le taux d’intérêt de ce prêt remboursable sur une durée comprise entre 5 à 30 ans est plafonné.
- le PAS : ce prêt accessible aux foyers modestes les aide à acquérir un bien immobilier ancien ou à réaliser des travaux de réalisation d’économie énergétique ou d’agrandissement. Le prêt est aussi octroyé sous certaines conditions.