Le rachat de crédit est une solution financière permettant de rééquilibrer la situation d’un emprunteur confronté à des problèmes de remboursement de mensualités de prêt. Elle consiste à fusionner ses crédits en cours en un seul et unique dossier afin de lui permettre de bénéficier d’une nouvelle échéance amoindrie en adéquation à sa capacité de remboursement. Les découverts bancaires, et les autres dettes fiscales et sociales de l’emprunteur peuvent aussi être intégrés dans cette opération. En contrepartie de cette restructuration de prêt, le remboursement du nouveau prêt s’étalera sur une durée plus longue. Ce montage financier permet également au souscripteur d’inclure un prêt supplémentaire baptisé trésorerie pour concrétiser un projet ou pour ses besoins personnels.
Quels sont les types de rachat de crédit ?
Cette solution appelée également consolidation de dettes bénéficie ainsi d’un taux et d’une mensualité unique. Les établissements proposant ce montage peut racheter les prêts à la consommation (crédit perso, prêt travaux, LOA, crédits affectés, crédits renouvelables…) et le prêt immobilier d’un emprunteur auprès de ses anciens créanciers. Leur nombre dépend de la capacité de remboursement, ou du taux d’endettement et du reste à vivre de l’emprunteur mais il doit y avoir au moins 2 prêts à regrouper de nature différentes ou de même nature.
En fait, ce refinancement se décline en plusieurs types :
- rachat de prêts à la consommation
- rachat de crédit immobilier
- rachat de prêt immobilier et à la consommation
- rachat de crédit avec trésorerie
- rachat de crédit et prêt travaux
- rachat de crédit hypothécaire
Chaque type de regroupement de dettes a ses spécificités et les conditions d’acceptation qui leur sont propres. Par exemple, pour un regroupement de dettes hypothécaire, l’emprunteur aura à hypothéquer son bien immobilier pour pouvoir bénéficier de cette solution, même en cas de fichage FICP ou de taux d’endettement supérieur à la norme imposée par les banques.
Qui peuvent restructurer leurs prêts ?
Le rachat s’adresse à toutes personnes majeures de nationalité française et disposant de leurs droits civiques. Les personnes en CDD, professionnels libérales, CDD, fonctionnaires, auto-entrepreneurs, retraités… peuvent tous faire une demande de rachat. Mais les établissements bancaires étudient leur solvabilité avec les paramètres comme le taux d’endettement, le comportement bancaire, la stabilité professionnelle etc. avant d’accepter la demande. Sinon, les emprunteurs en instance de divorce ont peu de chance de regrouper leurs dettes à moins qu’ils optent pour la désolidarisation de dettes. Il en est de même pour les personnes fortement endettées et ceux qui ont des incidents de remboursement dans leur compte bancaire. Ces derniers doivent assainir le compte avant de réaliser une demande de regroupement de dettes.
Quel est le coût de cette opération ?
Un rachat de prêt intègre différents frais qui peuvent faire grimper le cout de ce refinancement dont :
- les frais de dossier (qui représentent 1 % du capital, mais ces frais peuvent être négociés ou supprimés en fonction du profil emprunteur).
- les indemnités de remboursement anticipé (IRA). Le montant des IRA d’un emprunt immobilier est plafonné à 3 % du capital restant avant le rachat ou à 6 mois d’intérêt des sommes remboursées au taux moyen de l’emprunt.
- l’assurance-emprunteur : celle-ci varie entre 0,07 % à 0,60 % du montant du rachat selon qu’il s’agit d’une délégation d’assurance ou d’un contrat groupe d’une banque.
- le taux d’intérêt : celui-ci diffère d’une proposition de rachat d’une banque à une autre. Le TAEG et la durée du remboursement sont les critères utilisés pour évaluer le coût d’un rachat. Il est conseillé de faire appel au simulateur gratuit de rachat sur ce site pour dénicher le meilleur taux de l’opération. Cette démarche est gratuite et sans engagement.
- les frais de courtage : ces frais peuvent être dus si l’emprunteur fait appel à un courtier. Ces frais s’échelonnent entre 1 % à 5 % du coût total de l’opération.